L’HISTOIRE DE CORSIER

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Les plus anciens vestiges trouvés le long des rives du lac témoignent de l’existence de plusieurs villages datant d’avant l’an 3000 avant notre ère. Le site palafittique de Corsier-Port est ainsi classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ainsi que comme bien culturel suisse d’importance nationale.
Entre 1000 et 750 av. J.-C., les habitants quittèrent le rivage pour s’installer sur le plateau. Après les Celtes et les Allobroges, les Romains se fixèrent à leur tour sur ce territoire.
C’est à eux que l’on doit le nom de Corsiacum, qui, à travers les siècles, se transforma en « Corsier ». Au Moyen Âge, les seigneurs de Corsier règnent sur le village, alors que les alentours appartiennent au Duché de Savoie.

Après avoir connu la réforme protestante, Corsier redevint catholique à la fin du XVIe siècle, sous l’influence de Saint François de Sales, qui fut curé de Corsier entre 1595 et 1601. Intégrée en 1798 au département français du Léman, Corsier devint suisse en 1816. De 1816 à 1858, Corsier forma une seule commune avec Anières. En 1858, Corsier (catholique) se sépara d’Anières (protestante) pour des raisons essentiellement religieuses. En 2012, on a découvert une pierre à cupules sous l’église.
Les habitants de Corsier se nomment les Corsiérois. Corsier mesure 2,74 km2. 33,5 % de cette superficie correspond à des surfaces d’habitat ou d’infrastructure, 61,2 % à des surfaces agricoles, 3,9 % à des surfaces boisées et 1,4 % à des surfaces improductives.